Visite de Dame Oya

Il la fit entrer dans le salon, se dirigeant aussitôt vers la cheminée pour y allumer un bon feu. Accroupi devant l'âtre, il tentait désespérément de tirer quelque chose de cet amadou, qui enfin finit par enflammer les brindilles et herbes sèches, propageant la chaleur et entamant le feu. Il se releva et désigna un fauteuil à son amie.

Je vous en prie asseyez-vous, mon ange est partie en cuisine, les boissons vont bientôt arriver. Vous n'avez qu'à étendre votre cape sur la chaise, là, près du feu.

Il lui montra le siège et prit place dans son fauteuil habituel, qui lui donnait une vue parfaite sur chaque fenêtre et porte. Il défit les boucles de son arme et la posa près de lui, contre le fauteuil.

Comme vous avez pu le remarquer, je ne me sens pas en sécurité. Les idioties de la Diète, j'ai décidé de ne pas aquiescer gentimment et de ne pas respecter leur avis d'exclusion, autant dire que je crains un peu pour ma vie, seul dans cette grande demeure...

Il y a quelqu'un ? Nombre de messages : 13 Date d'inscription : 14/09/2006

Elle avait suivi son ami jusqu'a la piece bien accueillante..

Debout en son milieu, elle jeta un regard, reconnaissant la touche de Rhuyzar dans plusieurs détails.. puis elle commenca a grelotter, l'humidité, la fatigue, sûrement. Sur l'invitation de l'homme elle enleva sa cape, l'étendit a l'endroit indiqué puis pris place sur le fauteuil .. le rapprochant du feu qui voulait naître dans l'âtre..

Elle le vit déposer son épée a ses côtés, reconnu cette facon de s'assoeir pour guetter toutes les entrées.. Son inquiétude grandit, elle avait eu vent des troubles qui secouaient l'empire, y avait même envoyé quelques unes de ses émissaires.. mais réalisait maintenant, a la vu de ses actions, tout le danger que ces évenements entrainaient.

Racontez moi Messire Rhuyzar, mes soeurs ne m'ont pas encore envoyé leurs rapports.. c'est plus grave encore que ca ne parait vu de l'extérieur toute cette histoire?

Titeluna s'avança avec un grand plateau elle avait préparé des boissons chaudes,une bonne bouteilel de vain, des fruits frais et du bon pain chaud sortant du four.Elle le posa sur la table près du petit salon de la cheminée.Elle pris une petite couverture bien chaude qu'elle donna a Dame Oya si l'envi lui venait de se rechauffer dedans puis elle vint s'assoir près de Rhuyzar

Servez vous, vous devez etre frigorifier et mourir de faim si il vous manque quelques choses n'hesitez pas a me le demander, et cheri range moi cette arme au parlement on a voté contre cette loi elle n'est pas en vigueur tu n'as rien a craindre pour le moment!

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Elle prit avec reconnaissance la couverture toute chaude.. sourit a Dame Titeluna...

Merci ma dame.. si vous saviez comment j'ai froid ...

La vue du plateau lui rappella qu'elle n'avait que tres peu mangé, le maigre repas servi a l'auberge le matin était déja fort loin... son ventre gargouilla

L'arome du pain frais l'amena a répondre rapidement a l'invitation de la dame

Mmmm Merci.. ca sent si bon du pain frais.. et j'avoue que les repas en auberge ne sont pas tous tres délicieux... Vous êtes un ange chere Dame..

heureuse d'avoir fait bonne impression elle se mit a l'aise dans son fauteuil près de son bien aimé

Le regard vide, un peu perdu dans ses pensées, il ne se rendit compte de la présence de son ange que quand elle vint se blottir dans ses bras. Il se réveilla alors, comme d'une longue rêverie et l'embrassa sur le front, la regardant se caler dans le creux de son épaule.

Il regardait Oya se restaurer telle... une Amazone affamée, un petit sourire naquit sur ses lèvres.

En effet vous aviez besoin d'un bon repas Dame Oya, vous pourrez bien entendu passer la nuit ici, même quelques jours si vous le désirez.

Il se servit un thé et le sirota tranquillement

Je crois qu'il est un peu tard pour nous entretenir politique, dites-moi plutôt d'où vous venez ? Si votre voyage s'est bien déroulé ?

Tout en parlant, il passait la main dans la chevelure de son amour, qui commençait à s'endormir paisiblement dans ses bras.

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Ayant terminé de manger.. elle sourit a Messire Rhuyzar.. tout en prenant une boisson chaude

il me fera plaisir de rester pour la nuit.. je repartirai demain par contre. Je dois partir en mission dans quelques jours..

Les routes étaient affreuses.. malheureusement, la pluie.. les ornieres mais bon je suis arrivée a bon port..

J'étais venue pour vous annoncer une belle nouvelle.. pour moi du moins.. mais nous en discuterons demain comme de la situation politique en Franche Comté..

Pour l'heure je crois que votre tendre amie est a bout de forces et je vous avouerai que je suis presque dans le meme état..

Il sourit et regarda le feu.

Vous avez raison Dame Oya, je crois que je vais vous conduire à votre chambre et l'emmener ensuite dans nos appartements.

Il se leva, tenant sa princesse bien serré contre lui, son souffle dans son cou, elle dormait désormais à poings fermés, le visage angélique...

Suivez-moi donc si vous le voulez, la chambre n'est pas bien loin.

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Elle se leva, repris sa cape, maintenant un peu moins lourde mais pas encore sèche, et suivit Messire Rhuyzar.

En marchant, elle regardait machinalement l'aménagement de la maison de son ami, mais l'état de fatigue ou elle se trouvait ne lui permettait pas de réaliser pleinement comment tout était beau.

Elle se disait en elle-même qu'elle avait peut etre abusé de ses forces et sous estimé les changements que son nouvel état apportait a son corps..

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