Arrivée d'Oya d'Azayes

Il y a quelqu'un ? Nombre de messages : 13 Date d'inscription : 14/09/2006

Elle avait fait une longue route pour arriver jusqu'a sa demeure.. sa cape était lourde d'humidité... le cheval crasseux de la boue des chemins.. Elle-même ressentait une immense fatigue.. elle avait un peu présumé de ses forces et de son état... elle allait devoir apprendre a modérer ses envies pour le bien de l'enfant qu'elle portait..

Si du moins il avait fait beau temps.. mais rien n'avait été comme prévu.. de la pluie tout le long du trajet, le cheval qui perd un fer en pleine route de campagne..et pas un hameau en vue... comme de raison.

Heureusement elle y était enfin..

Elle se redressa sur sa selle regardant au loin le manoir de son ami le loup.. elle espérait qu'il y serait.. elle ne l'avait meme pas avisé de sa visite.. mais elle avait besoin de le voir...

D'un coup infime du talon elle fit avancer le cheval.. pénétrant dans la cour puis chercha des yeux l'écurie..

Il n'arrivait pas à trouver le sommeil, son esprit obnubilé par ce projet, cette idée folle qui résoudrait tout, il cherchait les bons mots, le bon plan. Il était sorti sans faire un bruit pour ne pas réveiller sa princesse qui dormait profondément et faisait depuis une bonne heure le tour du jardin, utopie quand tu nous tiens...

Ses pas le menèrent une nouvelle fois devant la maison, dans la cours, il aperçut un cheval, visiblement écumant et couvert de boue, une cavalière, une silhouette qu'il connaissait, juchée dessus.

Il s'approcha lentement, craignant chaque jour pour sa vie, il avait appris la prudence, la main sur la garde de son épée qu'il portait tout le temps sur lui, sauf dans les bras de son amour et dit, d'une voix forte et claire:

Bonsoir! Qui êtes-vous ? Que faites-vous en ce lieu ?

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La main toujours levée... elle sursauta vivement en entendant parler derriere elle..

Se retournant rapidement.. la main déja sur son épée... elle soupira de soulagement en reconnaissant l'homme qui se tenait au milieu de la cour.. délaissant son épée elle s'avanca en souriant, la main tendue

Rhuyzar... mon ami.. j'avais si peur que vous ne soyez point la...

Désolé d'arriver ainsi.. sans m'annoncer.. vous m'en voyez toute genée.. mais vous me connaissez.. j'avais le gout de vous voir.. alors me voici

Reconnaissant la personne qui s'avançait, il lacha son arme et lui tendit la main, un grand sourire aux lèvres.

Dame Oya, voyons, c'est toujours un grand plaisir de vous voir et je n'oublie pas votre hospitalité au manoir de vos soeurs et au domaine de Pierrefort, vous êtes la bienvenue en ce lieu.

Il regarda autour de lui, vérifiant que personne d'autre n'était présent.

Veuillez excuser ma méfiance, je suis sur le qui-vive depuis cet avis d'expulsion, je sais que si ce décret est maintenu je serai bientôt hors-la-loi et je crains pour ma vie... et une autre.

Il entendit soudain des pas derrière lui et se retourna, à la démarche qui semblait légère, il demanda:

C'est toi mon coeur ?

Titeluna du salon privé entendit du bruit, curieuse de nature elle shabilla et sur la pointe des pieds alla voir ce qui s'y tramait.De loin elle vu la silouhette de son homme

mon ange que fais tu dehors avec ton arme en plus !

Il sourit, rassuré de voir que son oreille ne l'avait pas trompé. Il lacha la garde de son épée et se rapprocha de la jeune femme, déposant un petit baiser sur ses lèvres.

Une visite inattendue mon coeur, viens je vais te présenter une amie.

Il prit son bras et revint vers Oya qui attendait. Il sourit à son amie.

Mon ange, laisse moi te présenter Dame Oya, une bonne amie rencontrée... il y a longtemps déja, qui nous rend une petite visite. Dame Oya, je vous présente Titeluna, l'élue de mon coeur et désormais autant maîtresse de ces lieux que moi.

Il scrutait toujours les alentours, s'attendant chaque instant à voir surgir des hommes d'armes portant l'Aigle, peu rassuré, ainsi à découvert.

Que diriez-vous d'emmener ce pauvre cheval vers l'enclos et de rentrer ensuite, prendre quelque chose de chaud ? Vous êtes trempée Dame Oya, un bon feu ne vous ferait pas de mal.

elle se dirigea près de la voyageuse et s'inclina afin de la saluer

enchantée de faire votre connaissance Dame Oya, heureuse de rencontrer une amie de mon bien aimé.laisser moi votre cheval je vais l'enmener à l'enclos il aura ma Stella comme compagnie il y a de l'eau fraiche et du fourrage.
Mon ange conduit notre invitée au salon allume un bon feu elle a l'air frigorifiée je vais preparer du café bien chaud.je vous rejoind.

elle pris la bride de la monture et s'eloigna avec elle dans la pénombre en direction du jardin

Il y a quelqu'un ? Nombre de messages : 13 Date d'inscription : 14/09/2006

Elle sourit a la jolie dame que lui présentait Messire Rhuyzar, les étoiles dans ses yeux quand il la regardait en disait long sur la place qu'elle occupait dans son coeur...

Elle lui tendit la main..

Enchantée Dame Titeluna.. c'est une joie de vous rencontrer...

Puis se tournant vers l'homme, elle vit son comportement.. la lueur d'inquietude dans son regard... elle lui sourit, un peu inquiete.. ils auraient sûrement le temps de parler de ce qui le troublait durant son séjour..

Merci mon ami.. je vous avoue.. une boisson chaude serait la bienvenue.. surtout que..

Elle lui fit un sourire malicieux.. Surtout que ... non je vous dirai tout ca tout a l'heure bien au chaud devant le feu...

Il jeta un dernier regard alentour, toujours en alerte et montra le chemin à son amie d'un geste du bras.

Allez-y, c'est par cette porte, elle est ouverte normalement, je vous suis.

Elle entra dans la demeure, suivie de Rhuyzar qui referma à double tour derrière eux. Il lui sourit et la devança, prenant la direction du salon.

Je suis vraiment désolé d'être aussi peu... rassurant. L'Aigle rôde et la Licorne n'est pas la bienvenue en ses terres.

Tout en devisant, ils arrivèrent à la porte du salon.